Ma contribution au progrès

 


Pour une fois, je fais un peu de publicité pour mon propre blog.

Les passionnés de la chose blindée ont tous lu les comptes-rendus de la journée nationale de la cavalerie. Il en ressort beaucoup d’éléments déjà publiés sur mon blog.


Le débat a été suffisamment ouvert pour aussi parler d’autre chose.

Il y a quelques innovations que je portais et qui ont fait l’objet de publications sur mon site, par exemple, la diminution de la masse des engins. KNDS présente un engin de 30 tonnes beaucoup plus léger et furtif qui ressemble au PL 01 polonais. La proposition sur un engin léger n’a pas eu le succès escompté en raison des « obsédés » du lourd, ce qui, pour beaucoup, n’est pas une surprise.

Le calibre du canon est sujet à débat : aux yeux de beaucoup, la nécessité d’avoir un canon de 140mm n’est plus une évidence et le débat se porte maintenant sur du 105mm ou du 120mm.


Le char du futur ressemble de plus en plus à mon SCPF (système de combat principal futur) avec comme justification, la réduction de la masse en profitant des nouvelles capacités offertes par la tourelle non intrusive.

Il y a eu aussi le débat sur les familles de véhicules pour réduire les coûts. J’avais parlé de l’ACRA, le missile tiré par canon et l’on voit MBDA qui relance ce type de munition. Il y a eu une réflexion sur la protection en général qui pose la question sur la primauté au combat entre chars. Puis il a eu des discutions autour du nouveau char chinois (qui a plusieurs noms : ZTZ 201 ou ZTZ 100) qui sont à mon sens une réflexion innovante sur l’avenir du char.


C’est une satisfaction que l’armée se ré-intéresse au char, ce qui est certes une bonne nouvelle ,mais je pense que nous devons nous poser encore plus de questions sur l’avenir du char. Les généraux rêvent de machines automatisées et robotisées pour faire la guerre mais la réalité est fort différente. Il se sont aperçu qu’un char autonome qui tire en roulant et se déplace dans un environnement complexe nécessite une technologie qui n’existe pas et qu’il va falloir payer très cher. Un robot à 500 000 euros ne fait pas cela. Et à 20 millions, autant qu’il y ait un équipage.


Persuadé que le programme MGCS disparaîtra avec le SCAF, je veux croire qu’il y a de belles perspectives de voir un programme de char ressurgir. Vivement un char français !






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