Char futur X

 




abordé un futur char sans y intégrer de la haute technologie c’est comme ne pas mettre de sucre dans un gâteau. Il se mange mais il a moins de goût. Que ferait un char futur dans l’avenir dans un monde avec des M1E3, des K3, des T14 et autre machines tous plus complexe les unes que les autres.

J’ai été moi aussi attiré par la technologie. Qui ne l’est pas quand on parle de char. Mais aujourd’hui, je me rend compte que la technologie peut être vu autrement. Un véhicule ne se juge pas seulement sur l’électronique embarqué. Il faut aussi prendre en compte la technologie mécanique, la fiabilité de système complexe ayant une électronique non pas nouvelle mais durci.

Oui, il faut le dire, le char futur pose des questions nouvelles en raison de la puissance de feu du champ de bataille. Loin de pouvoir y répondre seul, c’est l’ensemble des acteurs et des domaines qui doivent apporter des solutions.

Il faut se poser la question aujourd’hui. Quel est la mission d’un char aujourd’hui. Beaucoup affirme avec force et conviction que la lutte antichar est l’alpha et l’oméga des missions pour le char. Pour cela, il faut un canon plus gros, un blindage toujours plus complexe et une mobilité toujours plus difficile à soutenir.

Il y a ceux comme moi qui pense que l’appui feu est la mission du char. C’était sa mission au départ, malgré les impressions, cela a été sa mission pendant la seconde guerre mondiale et bien souvent a l’exception de quelques conflits aussi sa mission depuis lors.

Aujourd’hui, la lutte antichar est pris par de multiples systèmes tout aussi efficace que le char. La technologie a répondu au défi proposé par le char. Il faut donc que le char aujourd’hui s’adapte face à ces menaces.

Je pense que la protection passive n’offre plus seul de solution aux menaces. Il faut réfléchir autrement la protection.

Je rappelle qu’avant d’être touché, il y a être vu et être ciblé. Le camouflage doit être revu pour l’engin futur. Cela passe par la forme, la taille, le bruit mais aussi la discrétion du soutien. Le camouflage est la meilleur solution bien que complexe à courte distance. Si l’on est pas vu, on n’est pas ciblé. Il faut des formes et volume qui ne permet pas de déduire tout de suite que le véhicule repéré est un char. Le char doit redevenir plus petit. Cette taille ne doit pas seulement simplifier la prise du poste pour l’équipage, il doit lui permettre de passer sur plus de piste et plus de pont pour une meilleur mobilité opérative.

Si ciblage, il faut pouvoir s’extraire de la zone d’attaque. L’emploi d’écran de camouflage voir de canon à fumé doit complexifier cette action. Il y aussi la mobilité et la vitesse instantané. Ne pas rester sur la même position, être capable de changer rapidement de direction sur un espace réduit est aussi une méthode de protection. Cela passe par un moteur puissant avec une réserve de puissance suffisante pour les fortes accélérations mais aussi un train de roulement très solide.

La capacité à s’extraire de la zone dangereuse peut aussi passer par l’effet opossum. Il s’agit de simuler la destruction de l’engin pour faire croire que celui-ci est détruit. Cela peut se faire par l’émission de fumée noir voir d’effet pyrotechnique avec des flammes.


L’arme du char historique est le canon, bien que je sois enclin à réfléchir à d’autres équipements, il faut dans un premier temps s’appuyer sur le canon pour l’action d’appui feu direct et indirect. Si le canon de 120mm paraît le mieux adapté, la taille réduite de l’engin me pousse a devoir adapté une arme plus légère comme un canon de 105mm.
Le canon de 105mm c’est montré en Afghanistan ou en Ukraine un calibre suffisant pour beaucoup de mission. Si la lutte antichar n’est pas pris par l’engin, le 105mm suffit. Il permet aussi de réduire l’emplacement réservé aux munitions voir de mieux les isolés.

La panel des munitions disponible couvrent l’ensemble des menaces hors char lourd. Pour être efficace, il faut pouvoir les tirer rapidement et quitter la zone dangereuse. Pour cela, le chargement doit être automatique avec des douilles combustibles.

Autre option, la gestion de la suspension du véhicule doit permettre d’élever la hausse du canon pour effectuer des tirs indirect.


Malgré ma volonté de rester soft avec la technologie, je pense que la tourelle doit être téléopéré. Cela doit permettre d’aider à réduire la taille du véhicule mais aussi augmenter la protection des personnels.

Pour moi, deux hommes en châssis suffisent. Le combat ne consiste pas à un duel tournoyant mais à un ciblage. Il n’est pas nécessaire de disposer de multiples optiques mais je pense qu’un seul bloc optique suffit.

Le char sera au départ dans un abri bien camouflé. Il recevra l’ordre d’aller appuyer ou frapper une cible. Il quittera son abri à grande vitesse jusqu’à la position de tir. Il effectuera la frappe et retournera se cacher. Il n’a pas vocation à « tenir » sur le champ de bataille. Pour cela, il devra agir avec d’autres véhicules dont des engins de lutte antiaérienne courte très courte distance. Mais même cela ne garanti pas de ne pas être neutralisé par l’artillerie ou des armes plus puissantes. Donc l’action dans le tous les cas doit rester brève.

La leçon tactique du front Ukrainien est que le génie est une arme décisive. Pose de champ de mine, de moyen de franchissement, de ligne de fortification, le génie est aussi l’arme des ouvertures avec l’ouverture de champ de mine et la lutte anti obstacle. Il faut des engins spécialisé et nombreux. Le temps nécessaire pour les opérations imposent de disposer de véhicule robotisé et reproductible facilement. Il y a un besoin de trouver un équilibre dans la simplicité conceptuelle et la modernité imposé par la robotisation.

Mais la reine du champ de bataille c’est l’infanterie. Celle-ci doit prendre du volume. Tenir le terrain, attaquer l’ennemi, subir les feux multiples fait de l’infanterie l’arme de l’endurance.

Il faut pour l’infanterie un véhicule de transport « sûr ». La logique du char futur dans la protection. Ce véhicule ne doit pas forcément combattre mais surtout transporté avec un minimum de sécurité. La vitesse et la discrétion doit permettre d’effectuer des assauts par surprise. Puis il doit repartir au plus vite pour ne pas se faire attaquer.

Le combat se fractionne en moment de vive assaut bref et violent, puis d’occupation de terrain suivi de contre-attaque. C’est le combat de petites cellules à deux ou quatre véhicules comprenant des de l’infanterie, un char, du génie et un véhicule de protection sol air. Ils collaborent pour l’action dans un environnement multidomaine. La précision des armes rend l’action dans la durée impossible.


La guerre de haute intensité est un mélange de la seconde guerre mondiale et de higt tech moderne. La leçon est donc de pouvoir trouver le moyens de manoeuvré dans cette environnement trop hostile. La protection et la lenteur est condamné par ses menaces.



Commentaires

  1. merci pour cet article intéressant; à noter, le texte est dupliqué dans l'article, cordialement

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