La Victoire israélienne

 


Dans « la réponse d’Israël, ou l’école de la détermination », j’expliquais que la détermination israélienne, malgré une protestation internationale forte sur laquelle comptait le Hamas pour faire céder Israël, a porté ses fruits. Les Iraniens et le Hezbollah qui devaient mettre en place un contre front, ne sont pas parvenus à créer les conditions d’une victoire.


Que s’est-il passé pendant cette année 2024 ? J’avais parlé de la détermination des Israéliens dans leur lutte à mort contre leurs adversaires. La vrai surprise est réellement a été, ici, la détermination du pouvoir israélien à se battre jusqu’au bout.

Le 7 octobre, l’assaut du Hamas contre Israël fut une vraie surprise stratégique pour ce pays. Tsahal est, au départ, complètement pris de court, mais la réaction de quelques unités ont pu retourner la situation en faveur des Israéliens. La contre-attaque va d’abord révéler l’ensemble du massacre perpétré par le Hamas. La surprise stratégique pour Israël vient du fait qu’avant même l’attaque sur Gaza, la presse internationale de gauche a commencé à parler de massacres de Palestiniens et d’attaques d’hôpitaux.

En France, la branche politique des islamistes s’appuie sur La France Insoumise et la gauche française pour une propagande intense anti-israélienne. Cela a lieu dans tous les pays démocratiques comme aux Etats-Unis avec la jeunesse démocrate.

Il semble alors qu’il y ait eu un vrai plan d’influence à destination des gouvernements occidentaux pour que ceux-ci ne soutiennent pas Israël.

Mais c’est alors que les Israéliens qui, malgré une opposition forte même en interne, se lancèrent dans une guerre à mort contre le Hamas. Le résultat fut meurtrier et, même aujourd’hui, il est difficile d’établir les pertes exactes. On parle de 1205 civils et 300 militaires israéliens tués, 42000 palestiniens, 400 Libanais et bien d’autres encore certainement en Syrie.

Mais, outre les pertes humaines, la bande de Gaza a été littéralement rasée par les combats. Il en a été de même au Liban. Le Hezbollah a vu plus de 3000 cadres neutralisés par le piégeage des bippers. Le résultat, là encore, a été bien plus terrible car il allait engendrer la chute du pouvoir de Bachar El Assad.

Tous les dirigeants du Hamas et du Hezbollah furent abattus. La crainte d’un conflit généralisé entre Israël et l’Iran se termina en la faveur du premier. Les frappes des forces israéliennes sur le sol iranien montra clairement qu’un affrontement majeur coûterait plus cher à l’Iran qu’à Israël.

Contre toute attente donc, le piège préparé par l’Iran a échoué. Malgré un lobbying intense en occident, Israël a pu compter sur les Etats-Unis au moment décisif. L’autonomie industrielle des Israéliens leur a offert une marge de liberté qu’il n’aurait pas eu s’ils avaient été entièrement dépendants de fournisseurs étrangers.

J’avais déclaré dans mon article précédent que la détermination israélienne contre tout l’occident allait sauver ce même occident du piège stratégique mis en place par l’Iran. Ce piège consistait à casser l’ influence occidentale au Moyen-Orient et dans le monde musulman en donnant une victoire symbolique au mouvement islamiste.

Si le plan avait réussi, la place de l’Iran aurait été renforcée au Moyen-Orient avec la création d’un véritable arc chiite. L’Arabie Saoudite ainsi que d’autres nations sunnites ouvertes à un dialogue politique et économique avec Israël et l’occident auraient été obligés de revoir leur position.


Le mérite revient à l’école de la détermination israélienne. Le pays, malgré une opposition interne forte, a su garder son cap. Neutralisant d’abord le Hamas sur le terrain, les Israéliens ont neutralisé tous les dirigeants du mouvement qui plus est en Iran. Cela a montré à tous l’importance de l’infiltration du Mossad dans ce pays.

Puis cela été au tour du Hezbollah. La neutralisation des chefs politiques et de tous les cadres a assommé le mouvement qui a été incapable de réagir. Là encore, l’assaut au Sud Liban a détruit une grande parti des infrastructures du mouvement.

L’Iran même fut attaqué. Les attaques en profondeur de Tsahal et la résistance du bouclier de protection ont fait douter le pouvoir iranien de sa capacité à neutraliser Israël.

Reste encore le Yémen où les Houtis mènent encore des attaques qui pour l’instant ne donnent pas de résultat probant. Là encore, Israël a riposté et il faudra voir quelle sera la résilience des parties.


L’Iran, au lieu de voir son nœud coulissant se serrer autour du cou d’Israël a, au contraire, eu la mâchoire cassée. Le Hamas vaincu, le Hezbollah neutralisé, la chute du régime de Bachar El Assad a été le dernier acte de la pièce. Les Iraniens sont aujourd’hui repoussés à leur frontière. Le pouvoir autorise même les négociations pour la libération des derniers otages israéliens. Leur libération clora cette dramatique opération menée par le Hamas le 7 octobre 2023.


Le coût humain et matériel, pour les Palestiniens, de la guerre déclenchée par le massacre du 7 octobre 2023 est hors de proportions par rapport au gain espéré. Il faudra des années pour reconstruire Gaza. Il n’est pas dit non plus que les Israéliens laissent de nouveau un pouvoir hostile se mettre en place juste à sa frontière. Il y a peut être une occasion historique de relancer des négociations de paix. Dans tous les cas, les Israéliens viennent de s’acheter au moins une dizaine d’années de paix avec ses voisins.

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