char médium de 30T ou CM30 ...plan C

 




aujourd’hui donc, mon plan B le plus crédible pour l’avenir du char en France vient encore une fois d’échouer. Les politique ne veulent pas d’un char de transition Leclerc Evolution.

Le chef d’état major a donc spécifié qu’il n’y aura pas de char de type MBT moderne autre que le Leclerc rénové. Sur cette engin malheureusement, il manque un APS performant a monter. Il manque aussi une protection contre les FPV.

Mais le chef d’état major de l’armée de terre n’a pas fermé l’idée d’un char léger (une sorte d’AMX13 moderne) pour nos forces.

Comme je l’ai déjà expliqué, il faut une cohérence entre la géostratégie (la partie la plus politique), la stratégie (militaire) et la doctrine qui en est tirée. Ma vision géostratégique ou je me tourne « vers la mer », c’est-à- dire vers l’extérieur de l’Europe est cette stratégie qui impose la capacité de projection et d’entrer en premier. Cela est d’autant plus vrai que les discours du CEMA est bien conscient des limites de nos forces et que l’option d’une confrontation de haute intensité reste qu’une spéculation.

La doctrine préconisera donc une manœuvre rapide et brutale par surprise pour obtenir des résultats immédiats. Il ne s’agit pas d’accepter un duel long et meurtrier mais plus de créer les conditions d’un choc qui favorisera l’influence de l’adversaire.

Si nous sommes contraint à de la haute intensité, il faudra miser sur un combat à distance basé sur le feu. Je rappelle que 98 % des missions réalisés par le char en Ukraine est de l’appui feu direct et indirect.

Donc dans le domaine technologique, la nécessité de disposer d’engins apte à la projection impose une limitation de masse ce qui explique l’attractivité d’un char léger pour l’état major. Il n’est pas nécessaire d’avoir l’aptitude à se battre immédiatement au débarqué de l’avion, mais son transport par avion doit lui donner cette mobilité opérative et cette capacité de vitesse opérative à même de lui apporter la surprise.

Bon, il faut comprendre que la vrai variable technologique c’est l’argent. Donc, il faut éviter de dépenser dans de la recherche en technologie et en développement. Pour cela, il faut s’appuyer sur des technologies maîtrisé ou commun au programme SCORPION.

L’engin en question doit être conçu autour de l’idée que ce véhicule doit être apte à opérer dans des milieux hostiles avec de mauvaises infrastructures et un faible soutien technique. Il devra avoir la puissance de feu lui permettant de neutraliser un char lourd moderne mais sa mission principale sera plus l’appui feu direct et indirect.

La forme générale du projet de char 30 t (Char Médium de 30 tonnes ou CM30) du projet initial du programme SCORPION. Le char est classique à 6 galets avec une suspension simple mécaniquement à ressort comme le char Merkava

. Le châssis est haut pour améliorer sa résistance aux mines. Il faut imaginer une châssis compartimenté avec, au-dessus des chenilles, des caissons anti RPG passifs identique à ceux monté sur les flancs du char Leclerc rénové et qui sont posé en blindage rapporté sur le châssis. Celui-ci est en aluminium et intègre dans une structure en treillis des matériaux composites qui protège une cellule de survie ou se trouve l'équipage. La structure apporte légèreté et rigidité.  


Dans la partie centrale d’avant en arrière se trouvent le poste de pilotage, à coté de lui se trouve le chef tactique, le puits de tourelle et enfin le moteur.

Le chef tactique est l'opérateur qui coordonne l'action de l'équipage et du char avec les autres systèmes. 

La guerre en Ukraine a révélé l’importance d’avoir un rapport poids puissance le plus élevé. Je table sur un moteur de 800 ou 900 ch diesel pour avoir un rapport poids puissance de 30ch/t. Il existe actuellement ESM qui propose un Powerpack 350S pour un moteur de 1200ch. Il est possible d’imaginer que la société adapte une boite de vitesse pour un engin de 30t. Le moteur peut être un moteur VOLVO ou SCANIA dérivé de moteur de camion.


La tourelle est dérivée de la tourelle Leclerc. Elle a deux places avec un canon de 120mm FER (pour faible effet de recul) de 44 calibres. On peut imaginer un modèle dérivé du projet ASCALON mais plus léger. La particularité est de pouvoir tirer en site positif à 30°. Cette aptitude lui permet de traiter les cibles hautes en zone urbaine et aussi d’effectuer des tirs indirects.


Le chargement automatique contient 18 obus. La cadence de tir doit être portée à 3 coups en 10s. L’optique comprend un viseur tireur mixte vue directe, vidéo et thermique. Le chef dispose d’un viseur panoramique PASEO équivalent à celui du Jaguar avec mitrailleuse de 7,62mm.


La protection balistique est de niveau 5 à l’avant et 4 sur le reste du véhicule. Il dispose sur la tourelle de protection réactive sur la partie avant, mais aussi de protection active soft avec des lance-fumigène sur la partie avant et arrière.

METRAVIB fournira le système de localisation acoustique PILAR V


Le char possèdera un système optique ANTARES développé par Thales. Ce système d'une résolution de 5 millions de pixels permettra une visualisation de la situation de 360° sur un arc vertical allant de -15° à + 65°, de jour comme de nuit. Ce système sera aussi capable de détecter un télémètre laser provenant d'une jumelle d'un ennemi et de réagir en lâchant des fumigènes pour échapper à la vue de cet ennemi.


Il devra être possible de monter la solution APS de type DIAMANT pour protéger contre les attaques missiles. On peut imaginer le montage de brouilleur anti drone dans le futur.

Si l’engin n’est techniquement pas révolutionnaire, doter des technologies SCORPION, le véhicule sera numérisé et apte au combat collaboratif. C’est la capacité à être mieux informé et mieux utilisé avec les autres armes qui amplifient la capacité de combat.

L’emploi des munitions de 120mm déjà en production avec un choix varié d’effet permettra de s’adapter aux multiples menaces avec plus de facilité que si l’on cherchait a employer un canon de 140mm ou de 105mm.


Ainsi doté, le nouveau char ne brille pas par une haute technologie mais ses capacités lui permet de s’adapter à de multiples scénarios permettant à la France de continuer à jouer son rôle.




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