APPERCU SUR LA FONCTIONS PRINCIPALES DES BLINDES AUJOURD’HUI (05 /09/2021)

 

APPERCU SUR LES FONCTIONS PRINCIPALES DES BLINDES AUJOURD’HUI (05 /09/2021)

 


1) La mobilité

       La situation géographique

La France est actuellement en paix avec ses voisins directs, grâce aux accords et à la coopération dans le cadre de l’Europe, nous ne sommes pas en situation conflictuelle avec aucun de nos voisins directs et rien à moyen ou long terme ne semble changer cette situation

Seul la situation ultra marin principalement dans le pacifique peut-être conflictuelle à court et moyen terme.

Les menaces à court et moyen terme  se trouvent actuellement au frontière Orientale  de l’Europe occidentale, au moyen et proche Orient en Afrique. Mais il reste des risques de conflictualité dans les Balkans et en Amérique du sud.

Les conséquences opérationnelles sont que nos forces terrestres, pour pouvoir joué un rôle, sont obligées de se projeté loin de la métropole. Les conséquences sont multiples.

Géographiquement, il est nécessaire de disposer de voie de communication qu’il faut protéger. Il faut disposer de voie en mesure de recevoir nos équipements. Il faut s’assuré du passage des obstacles naturels, rivières, montagnes, mer, forêts etc…

Si les réseaux en Europe de l’ouest sont abondant et structurellement apte à la projection de force, les réseaux à l’Est de l’Europe sont déjà moins adapté pour des raisons par exemple des capacités de franchissements des ponts. Plus les pays sont pauvres, plus cette contrainte est pressante.

Conséquence technique  

La conséquence technique a été que nos armées ont toujours privilégiées les véhicules légers. En scrutant 60 ans d’opération militaire française, on constate que les chars ont été projetés sur 3 théâtres. Toutes les autres opérations ont vu déployer que des blindés légers. Les raisons en sont multiples. Le premier est la plus grande souplesse sur le terrain, il n’y a pas besoin de modifié l’environnement pour se déplacer. Le deuxième est la facilité d’emploi avec un soutien léger n’exigeant pas de moyen technique particulier. La troisième, et pas des moindres c’est le coût d’utilisation par rapport à l’efficacité.

Le char lourd de combat en France n’a jamais été utilisé au combat. Il est devenu une arme de dissuasion et de non emploi. Pourtant il consomme le budget en MCO derrière les hélicoptères Tigres. Dans une situation de contrainte budgétaire, cette situation en est devenue handicapant.

De plus, le char lourd est  désavantagé par une logistique importante avec des moyens particuliers. L’ensemble du soutien qu’il faut aussi soutenir fait que la projection d’un char est vite contraignante. De plus, les réseaux  de communication routière ou ferroviaire ne sont pas toujours adaptés à son tonnage. Cela oblige en conséquence aussi de passer par des endroits particuliers pour se déplacer. Ceux-ci deviennent vite des objectifs prioritaires et qui facilite l’action de contre mobilité de l’ennemi.

L’exemple le plus célèbre est le char Tigre de la seconde guerre mondiale. Les allemands avaient un engin très performant mais son poids nécessitait d’avoir deux jeux de chenilles (route et combat). L’engin ne passant pas tous les ponts, il devait passer par les ponts ferroviaires qui naturellement étaient particulièrement visée. Le soutien nécessaire à son engagement à d’ailleurs aussi été une cible prioritaire. Cela a eu pour conséquence que les Tigres n’ont pas été détruit directement par l’ennemi mais le plus souvent mis hors de combat pour raison de panne et le manque de pièce détaché.

En comparaison, le M4 Sherman était lui l’opposé du Tigres. Facile d’entretien, fiable, facile d’emploi. Il pouvait sur ses chenilles effectué de long trajet et après un rapide entretien reprendre le combat. N’exigeant pas d’infrastructure lourde, le char passait pratiquement tous les ponts. Et en cas de destruction de ceux-ci, un pont de bateau pneumatique rapidement monté par le génie suffit pour le franchissement. Les américains ont bousculé les allemands en France grâce à leurs capacités de tenir un rythme d’avance journalière. Malgré les obstacles ce n’est que la rupture de fourniture de carburant qui a arrêté les américains. Mais cette avancé n’aurait pas été possible sans le M4.

Il y a donc une réflexion pour savoir s’il est absolument nécessaire de disposer d’un char lourd complexe mais performant ou un engin plus léger qui correspondrait mieux à la réalité opérationnelle.

Un véhicule d’un tonnage compris en 30 et 40 tonnes c’est-à-dire le poids d’un camion semi-remorque, permettrait de franchir un plus grand nombre de structure des ponts et chaussées. La nature du soutien serait équivalente aux autres véhicules en service (VBCI fait 32 tonnes) permettant inter soutenabilité. 

2) la protection

La protection des chars lourds est basée sur l’agrégat de divers matériaux monté sur les parties les plus menacées. C’est matériaux souvent composite mais aussi réactif ou active permettent au char de résister à l’attaque des munitions les plus puissantes. Pour les concepteurs, les principales menaces sont la munition flèches et la charge creuse. Les chars sont conçus pour résister à ses menaces sur leurs arcs avant. Mais aujourd’hui, la prolifération de roquette d’infanterie, de mine ou d’IED a changé la perception de la nature de la protection nécessaire à un char lourd. Les engins ont vu un  renforcement des flancs, de leurs arrières comme des dessus et dessous. Et cela a eu pour conséquence de les alourdir considérablement. Les chars actuellement dépassent les 70 tonnes. Moins mobile, ils sont dépendants d’un soutien important car la surcharge accélère l’usure des mécaniques. Ils consomment aussi plus. Quel que soit leurs degré de protection, aucun véhicules est invincible.

Le Merkava Israéliens est considérer pour beaucoup comme le char le mieux protégé de sa génération. Pourtant en 2006 lors de l’offensive au sud Liban, 61 chars ont été perdu au combat. Même la dernière version a subi des pertes (mais sans perte humaine à bord). Le montage de protection active et l’amélioration des moyens numérisé mis à leurs dispositions ont permis plus tard à Israël de mener des opérations contre le Hamas avec plus de succès.

Il y a l’exemple des Léopard 2 turc. Considéré comme un des chars les mieux protégé, cela n’a pas empêché les kurdes d’en détruire 13 en une opération en s’attaquant à leur point faible.

 

Pendant la deuxième guerre mondiale. Les américains par exemple, ont privilégié l’emploi de l’artillerie ou de l’aviation pour lutter contre les chars ennemis. Ils avaient sinon des unités dédié à cette taches sur chasseurs de char ou avec canon anti char. A bien des occasions cette doctrine a été plus efficace surtout que le M4 était beaucoup moins performant dans ce domaine. Celui-ci par contre excellait dans l’exploitation en particuliers grâce à ses mitrailleuses et ses obus explosifs. Cela certes a eu un coup mais les équipages arrivèrent avec de l’entrainement et de l’adaptation à se battre presque à égale avec les chars lourds ennemie. A Arrancourt, les obus M61 percèrent les blindages de flanc des Panther. De face, les obus fumigène au phosphore masquait le tir ennemi et en plus mettait le feu au moteur à essence. Les canadiens étaient devenu les spécialistes du tir au défaut de tourelle c’est-à-dire l’espace entre la tourelle et le châssis. Même inférieur, la masse et la qualité des équipages permirent aux alliées d’obtenir d’excellent résultat tactique en frappant les points faible.  

La trame moderne anti char d’aujourd’hui n’a pas changé, mais la précision et la portée des armes n’ont plus rien à voir. Aujourd’hui l’artillerie peu effectué un tir jusqu’à 60 km, demain cela passera à plus de 100km. L’aviation dispose d’arme guidé qui demain seront intelligente. Les drones aériens et terrestres télé opéré ou non agirons loin en avant. Le dernier conflit au Haut Karabakh a vu la destruction de la quasi-totalité des chars par les drones ou l’artillerie.

En défensif, il ne faut pas oublier l’effet des mines, des obstacles monter par le génie. Complétant l’action de l’artillerie, ils sont dirigent les blindés dans des sacs à feux anti char très efficace.

Ses dernières années, les IED ont pesé sur les combats par la crainte d’être frappé par un de ses pièges. C’est d’ailleurs l’arme la plus meurtrière aux services des mouvements de guérilla. En Irak comme au Liban, les chars les plus lourds ne font pas un pli face à des charges de 500 à 1000 kg…Psychologiquement, cette arme est encore plus efficace par rapport au nombre d’engin touché.

Comme on le voie, les menaces sont tellement diverses qu’il est impossible de se protéger contre tous ses menaces. Les concepteurs focalisent toujours la protection des engins sur leurs arcs frontaux aux prix d’une masse et d’un coût  toujours plus importante. Les nouvelles générations de missiles anti char n’attaque plus cette arc mais attaque le toit moins bien protéger.

Il y a aussi l’attaque multiple pratiquée par embuscades anti char avec roquettes d’infanterie sur plusieurs directions. Les coups multiples sont, même si ils ne percent pas, capable de neutralisé un char lourd.   

En réalité, les chars au combat aujourd’hui ont été bien plus souvent détruits ou neutralisé par d’autres moyens qu’un char. En Ukraine, on parle de 80% des véhicules avant contact.

Les solutions techniques aujourd’hui améliorent la protection. Les APS (active protection système) ont été mises en services. Leurs engagements dans la bande de Gaza ou au Liban ont montré leurs efficacités mais il reste couteux et surtout, ils peuvent être leurré par des méthodes tactique ou technique.

Il y a l’amélioration des blindages réactifs comme le « Knife » ou « couteau » diminue à prêt de 90% l’effet des charges creuses ou des munitions flèches. L’armure réactive explosive tandem "Duplet" diminue de 100% l’effet d’une flèche DM53.   Léger il pourrait s’intégrer comme blindage principale pour un engin léger. Certes, la protection n’est pas multi coût mais ça légèreté compense se défaut.

Ce dispositif cumulé avec un APS donnerait au char moyen un niveau de protection équivalent d’un char lourd actuelle.

Il y a d’autre

 

3) la puissance de feu

Les plateformes actuelles sont équipées des canons de 120 mm ou 125mm. Les munitions les plus efficaces contre les chars sont les munitions flèches. Il s’agit d’un barreau de métal très dur projeté à grande vitesse grâce à des sabots et qui utilise l’énergie cinétique pour pénétrer les blindages. Les flèches de type DM 53 ou M829 sont en tungstène ou en uranium appauvri, mesure environ 600 mm et ont comme vitesse en sortie de tube de 1600 m/s.

L’apparition des blindages réactif type « contact 5 » ont remis en cause leurs capacités à pénétrer les blindés. Pour être plus performant, il faudrait augmenter la masse et la vitesse pour une plus grande pénétration. Les flèches ont été rallongées comme la M829 A4 qui fait près de 900mm.

La nouvelle génération de brique réactive et d’APS pourrait neutraliser l’effet de ses flèches. D’où la nécessité d’augmenter le calibre pour plus de puissance. Le canon de 140mm par exemple a une flèche projeté entre 1800 m/s et 2000 m/s. le barreau mesure plus de 1200mm. Si ce canon est très performant, ça masse, la taille et la masse de ses munitions, et surtout l’énergie produit au moment du tir nécessite des plateformes plus lourdes. Il faut penser que le char en question devra disposer d’un blindage capable de résister à sa propre munition donc les engins seront   proches de 65 t voir 70 t.

Le léopard 2 avait une masse de 55 t pour sa première version, la dernière dépasse les 70 t. si on prend le principe que tout engin prend de la masse en cours de sa vie  opérationnelle, le porteur d’un 140mm pourrait peser en fin de vie près de 85 t voir plus !

Pour l’instant, le canon électromagnétique n’est toujours pas en service pour de multiple problème technique.

On pourrait imaginer l’attaque d’un blindé par coup multiple. Les anglais dans leur doctrine prévoient trois coups au but pour détruire un char. Un chargement automatique performant permettant une grande cadence pourrait compenser la performance initiale de la munition.

Un chargement type char Leclerc en nuque de tourelle ou éventuellement au canon type CTAI de 40mm mais dans un calibre plus important pourrait être une solution.

L’autre avantage du canon c’est la polyvalence de ses munitions. Obus flèches, charge creuse, à tête d’écrasement, fumigène, explosif, éclairant, missile, à action de zone. Cette polyvalence et le coût maitrisé des munitions restent un des avantages du char avec canon.

L’autre solution est le missile. Celui-ci est aujourd’hui plus autonome que dans le passé (mode tir et oublie) il est plus précis et a comme particularité de pouvoir frapper les point faible des chars c’est-à-dire le toit.

Il est d’ailleurs bon de constaté que l’augmentation de la protection frontale rend cette solution plus intéressante. En effet cette protection justifie le calibre plus important des canons et toutes les conséquences qui y sont associés.

Si l’armement évolue, les conduites de tir aussi deviennent plus performantes. Capable de repérer et de poursuivre tous seul des objectifs, la révolution vient en partie avec l’Armata qui dispose d’un radar AESA qui lui permet de détecter des cibles en liaison avec les capteurs optiques, de les télémétrer en vue d’effectuer un feu rapide. C’est ce radar qui permet de mettre l’équipage  dans la caisse car il n’est plus nécessaire d’avoir un personnel en tourelle pour l’observation. C’est le radar qui effectue cette mission. Les capteurs sont capables de repérer plusieurs objectifs et de les cibler, couplé à un chargeur automatique performant ils permettent d’être plus rapide. Le duel est gagné par celui qui voit et qui tire le premier.

 

4) La communication

Le bon le plus spectaculaire vient des systèmes de communications. D’abord basé sur les postes radios, les communications ont fait un bon avec la numérisation du champ de bataille. La technologie permet de de recevoir et transmettre plus d’informations avec plus de précisions permettant aujourd’hui de connaitre avec précision la position des amis, les besoins logistiques et la désignation d’objectif. Avec les progrès de l’informatique, la navigation inertielle ou satellitaire donne une précision de navigation métrique. Les comptes rendu sont plus rapides et précis. Les missions sont reçues et distribué plus rapidement.  La vitesse de calcule et de transmission permettent de coordonnée des actions d’arme de manière complémentaire. Les américains ont intercepté un missile de croisière par un obus d’artillerie guidé par un radar de F35 après détection par un navire.

 

DES CRITIQUES

 

1)      Rapport qualité cout

Ce formidable système d’arme qu’est devenu le char est devenu aussi un de ses principaux défauts. Très sophistiqué, il doit etre servi par des équipages de plus en plus formé, une logistique lourde et complexe avec des pièces peu nombreuse donc cher. Pour 13 épiscopes sur le char Leclerc, il y en a de 5 différents. La multiplication de pièce unique augmente le cout de chaque pièce et surtout, la difficulté d’en trouver en cas de destruction ou de panne. Très cher donc pour une capacité sur le champ de bataille bien relative. En effet, les derniers conflits ont montré l’importance du feu à longue distance. 80% des forces ont été presque à chaque fois détruite avant contact.

Deux cas de figure, le premier c’est nous qui infligeons ses pertes à l’ennemi, que restera-t-il à détruire pour nos chars. En particulier avec l’apparition du MMP, l’infanterie devient concurrentielle sans parler du génie qui inflige avec ses mines sont lot de destruction. On se souvient que lors du second conflit mondial, une analyse sur les destructions de char anglais montre la part importante prise par les mines et les armes antichars. 60 à 80 % des destructions. Le combat interarmes donc fini les destructions en laissant une part de plus en plus mince au char.

Le second cas, c’est l’ennemi qui nous inflige des pertes, avec seulement 200 chars, si 80% de ceux-ci sont détruit avant contact, il ne reste que 40 chars pour le contact. Sur ses 40, plus de la moitié seront détruit ou endommagé par mines ou armes anti-char. Même avec une capacité à dominer 3 chars au mieux, il faudra moins de 60 chars ennemis de qualité inférieure pour finir de nous  écrasée.

Faut-il imaginer quel devient alors la mission du char. Dans un combat qui va surement se figer autour des zones urbaines, le char va assurer la mobilité de la force en vue de la destruction de l’ennemi et de la conquête de l’espace.

. Le char ayant comme seul fonction la lutte anti chars est donc très limitatif alors que l’on voit les chars le  plus souvent engagé comme arme d’appui d’infanterie dans un affrontement interarmes. 

C’est à ce niveau que l’on s’aperçoit de la fragilité des chars les plus modernes. En Irak et en Syrie, les forces en présences ont eu l’occasion de servir des chars russe ou occidentale. Le constat est que le char M1 est difficile à servir et surtout soutenir. Les forces en présence lui préfèrent les chars russes plus simples et plus fiables. Le grand nombre de véhicule perdu ne doit pas tromper sur la réalité d’un conflit. Si la guerre dure, la fiabilité des engins et du soutien devront garantir la capacité des forces à poursuivre la lutte et cela quel que soit les pertes.

Les chars occidentaux sont très chers, difficile à soutenir. Un char Leclerc coute 9 millions d’Euros, sa perte représente tout de suite un déficit capacitaire car nous en n’avons pas beaucoup. En 2006 Israël déploie 600 chars dans sa guerre dans le sud Liban, il en perde 52 du fait de l’ennemi ce qui fait 8% des chars engagé. Dans le même cas de figure, perdre 52 chars pour la France c’est perdre 25% de nos chars ! En fait en continuant la logique, accepter les pertes israéliennes, c’est accepté de perdre 16 chars soit une compagnie complète. Dans la seule guerre en Ukraine, c’est plus de 380 chars qui ont été perdu en 1 mois. Pour faire claire, nous n’avons pas les moyens de faire la guerre.

 

2)      Nécessité technologique

Les courses technologiques imposées par des standards occidentaux (surtout américains) nous ont épuisé nos ressources financières sans avoir la garantie de plus d’efficacité. Si les véhicules sont plus modernes et couteux, mais il n’y a pas de bon capacitaire notable. Le Griffon remplace le VAB mais pour faire la même fonction avec certes plus de conforts et de protection mais sans une plu valu qui justifie un tel écart financier. Là encore, on constate que comme mentionné déjà plus haut, lorsqu’il s’agit de faire la guerre, il faut du matériel simple d’emploi et facile à soutenir.

 Le T72 est l’engin actuellement qui correspond à cette définition. Descendant du T55 qui lui-même est descendant du T34. Il garde la même logique c’est-à-dire celle d’un char qui doit être facilement entretenu et mis en œuvre par des personnels peu qualifié. Le char est simple et mécaniquement peu complexe. Le char dans les années 1990 ne brille pas face aux chars occidentaux. Mais il ne faudrait pas oublié qu’il s’agissait des versions export moins performant. En Tchétchénie, le char après des désastres initiaux retrouve sa place dans le groupe tactique inter armes appuyé par une puissante artillerie.

C’est dans cet environnement que le char va se révéler bien plus efficace. En 2008 en Géorgie, en 2014 en Ukraine, depuis 2011 en Syrie et en Irak, le char a montré sa robustesse et son efficacité. Solide, il résiste de face au tir des plus gros calibre. Avec les Brick réactive de plus en plus moderne, des améliorations dans le domaine de conduite de tir et des protections a fait évolué le char pour lui permettre d’être à niveau aujourd’hui. Employer a un cout largement en sa faveur, se char réussi presque 50 ans après sa première sortie, à être un bestseller des ventes de char dans le monde.

Dans le même temps, nos chars occidentaux sont souvent acheter dans le cadre d’alliance. L’Irak avait acheté des M1 auprès des EU. Après bien des combats face à l’EI, le char c’est révélé lourd, compliqué à employer et à soutenir. Aujourd’hui, l’Irak achète du char Russe bien plus simple et fiable.

Notre sophistication rend nos chars soutenables que par les pays producteurs. Et même ceux-ci ont du mal à les soutenir dont le choix de limiter leurs nombres. Le paradoxe est que nous avions un model historique avec le M4 Sherman qui nous avait montré que le la fiabilité et la simplicité était aussi une qualité.

   

3)      Refus du duel

Comme je l’ai précisé plus haut, la majorité des forces sont détruites avant contact. La part des feux dans la profondeur à elle considérablement évolué en porté, en précision et en vitesse d’exécution. Les progrès de l’artillerie dans le domaine de la portée des canons et des roquettes ; on est passé de 30 km à 70 km pour les canons et les roquettes doivent taper à plus de 100 km ; changent radicalement la profondeur de la zone de contact. Il ne sera plus possible de survivre dans cette zone sans appliquer des mesures strictes de camouflages et de sécurité électromagnétique. Alors imaginer des chars lourds, contraint par leur masse à suivre des itinéraires imposés par les réseaux routiers, manœuvré sans risquer pour leurs sécurités dans un tel environnement 

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